Le long des allées, bien tracées, des lignes imaginables,

suivant les trajectoires hésitantes des pointillés,

des lignes de départ à l’aile brisé, embrasé,

avec ce qu’il faut de fumée dans les yeux,

pour mettre un pied devant l’autre,

 

lentement, l’élan te ment,

pour mieux avancer, avant c’est, avant c’était, mieux, avancer,

juste un pas de fumée sans feu,

si, la flamme brille encore, juste assez pour passer le flambeau, demain en main, juste histoire d’assurer le relais, sans râler, sans caler, s’engager sans trembler avec ce qu’il faut de fumée dans les yeux,

 

sentir à peine, picotements, légers brûlements,

effets secondaires, et fait comme si, c’était fait, comme les autres qui naviguent sans astre, sans boussole, debout seul, bout de sol sous les pied d’estal,

ce coup ci c’est sûr ou presque, secousse cynique, poésie-tation, pause

et pour cause toujours cette onde de choc à chaque seconde,

fait de toi, possible cible d’insensibles folies,

là faut limiter les dégâts, délimiter les mythes,

là faut libérer l’otage, délibérer les rites,

 

Là, cheminant le long des allées et venues bien tracées,